Notre système de sécurité sociale prend actuellement en charge l’intégralité du coût de tout acte médical supérieur à 91 euros. En dessous, 20% du montant restent à la charge de l’assuré. En cas, par exemple, d’une anesthésie le coût de l’acte chirurgical sera supérieur à 91 euros, le patient est donc déchargé de l’ensemble des frais d’hospitalisation. A l’inverse, il doit en payer 20 %, pour le même acte, s’il est sans anesthésie et s’il coûte moins de 91 euros.

C’est pour remédier à de telles incohérences qu’un forfait de 18 euros restant à la charge de l’assuré, pour tout acte supérieur à 91 euros, a été proposée. Ce forfait, dont les personnes les plus fragiles sont exonérées, sera pris en charge par les organismes complémentaires de santé, sans augmentation de leurs tarifs. En parallèle, l’accès à une couverture complémentaire sera facilité par une revalorisation significative de l’aide qui y est consacrée.
Espérons que cette mesure de justice et de responsabilité ne déclanchera pas un concert de lamentation.