Comment conjurer les atrocités commises au cours du second conflit mondial ? Comment réunir des peuples dévastés, déchirés par la souffrance et les incompréhensions, comment protéger l’individu et laisser triompher l’humain, retenir le souffle de la démocratie? La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme devait être la réponse, aus yeux de l’Organisation des Nations Unies, de ces dirigeants qui décidèrent d’étoffer la Charte au moyen d’une feuille de route garantissant les droits de chaque personne, en tous lieux et en tous temps. Qu’en est-il aujourd’hui? Eleanor Roosevelt et René Cassin ont-ils encore des raison d’être fiers de leurs héritiers ?

Triste anniversaire pour la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme! Les présents sont bien amers, en réalité. Bien sûr, Barak Obama a été élu président des Etats-Unis, quelle bouffée d’espoir! Que cet évènement historique ne dissimule guère les génocides, le 11 septembre, Guantanamo et autres horreurs bien souvent occultées! Qu’avons-nous fait de cette liberté retrouvée? La voilà, peut-être, la vraie question ! Quelle journée terne, tout juste une polémique héxagonale stérile a-t-elle surgi, suite à des propos (malheureux) tenus par le Ministre des Affaires Etrangères, dans Le Parisien, entre un plan de relance, des émeutes en Grèce et un Conseil Européen. Pas de quoi pavaner ! Enfin ! Peux-t-on encore s’entendre, bâtir un avenir, à 27, retrouver cer esprit de conconrde, de solidarité, de fraternité qui a présidé à l’élaboration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et à son adoption? J’ai, malgré tout, envie de répondre par l’affirmative, de croire en l’humanité, en la justice, en la dignité, sans naïveté, ni optimisme béat. Et Vous ?