C’est une très belle victoire et une naturelle consécration pour la cité des Ducs figurant au nombre des capitales de la dentelle.

Le célèbre, magnifique et délicat point d’Alençon datant du milieu du XVIIe siècle, inspiré du point de Venise est désormais inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette reconnaissance mondiale est une immense chance pour la ville, renforçant encore sa notoriété et son rayonnement et pour cette technique de dentelle à l’aiguille, unique, ô combien difficile dont la protection et la transmission sont plus que jamais au coeur de nos préoccupations.

Il convient d’ailleurs de remercier les acteurs de cette réussite et de rendre hommage à la lucidité et à la réactivité de Jean-Claude Guérin, initiateur du projet.

En effet, en 2006, le maire-adjoint d’Alençon, ayant appris le souhait de l’UNESCO de créer une liste d’éléments de notre patrimoine mondial culturel immatériel, a eu l’idée de proposer la dentelle d’Alençon. Il a donc écrit, sans tarder, à l’organisme pour demander des renseignements afin de constituer au plus vite un dossier de candidature. La démarche a demandé du temps car la convention signée avec l’Etat français n’a été ratifiée qu’en 2008. Le résultat d’aujourd’hui est le fruit d’un travail de longue haleine qui fait honneur à la ville d’Alençon, tous acteurs confondus.

La dentelle d’Alençon qui a paré les atours des plus grands n’est donc pas prête de disparaître. En 1851, lors de la première exposition universelle, elle avait été sacrée « reine des dentelles ». A nous tous de la faire vivre !