Grand serviteur de l’Etat, spécialiste des finances publiques, Augustin de Romanet vient d’achever son mandat de Directeur général de la Caisse des Dépôts. J’ai eu la chance de l’avoir comme Directeur de cabinet à Bercy.

S’il prend aujourd’hui la plume, c’est pour nous éviter les « trente douloureuses », le sacrifice de toute une génération sur l’autel de l’irresponsabilité. Il signe ici une réflexion profonde et sincère sur la crise que nous traversons liée à notre déficit abyssal et sur les moyens de réhabiliter la décision publique.

Très concrètement, si nous voulons nous en sortir et bâtir sereinement l’avenir, il est impératif et urgent de recréer un lien de confiance entre les dirigeants politiques et l’opinion, redonner à l’Etat son rôle de stratège et de remettre la finance au service de l’économie.

Au-delà de l’analyse fine d’un monde tourmenté qui nous est proposée dans cet ouvrage, Augustin de Romanet entend délivrer à la France, un message d’espoir, l’inviter à faire rimer audace et raison.

À lire absolument.

Non aux 30 douloureuses, l’Etat n’a pas de temps à perdre, Augustin de Romanet, éd. PLON, 263 pages, 20€