Les vacances sont souvent des moments utiles pour faire le tri entre le principal et l’accessoire, entre le réel et le supposé. Puisqu’il a été récemment beaucoup question de l’avenir du Haras du Pin, de la filière équine, des JEM 2014, j’ai constaté qu’il y a déjà 9 ans, presque jour pour jour, 3 ministres du gouvernement dont j’étais, étaient venus au Haras du Pin annoncer « une nouvelle politique pour le cheval en France ». Cette réforme a permis des avancées considérables en matière professionnelle, sociale, fiscale. Et je n’ai jamais entendu personne pour s’en plaindre et des personnalités considérables de la filière ont bien voulu depuis me témoigner une estime qui continue de me toucher. A l’heure où la Commission européenne cherche à mettre en cause les alignements fiscaux que nous avions décidés, il serait sans doute opportun que les bonnes volontés se rassemblent pour mener les combats appropriés plutôt que se diviser sur des sujets incertains.

Pour ma part, je me suis toujours appliqué avec méthode et constance à valoriser les atouts de notre département, à m’appuyer sur des fonctions nationales pour pouvoir jouer ces atouts dans les parties les plus décisives. J’accepte toutes les leçons de ceux qui savent faire mieux mais il serait juste alors de comparer les acquis conquis respectivement par les uns et les autres. On verrait mieux ainsi qui parle et qui agit.

Vous pourrez consulter deux documents qui retracent cet épisode qui s’était déroulé au Haras du Pin, l’article publié alors par L’Eperon et le discours que j’avais prononcé au nom du Ministère du Budget.

Autre temps, autre méthode.

Discours du Ministre du Budget sur la nouvelle politique du cheval juillet 2003

Trois ministres au Haras du Pin annoncent une nouvelle politique en faveur du cheval