Contrepoints a interviewé notre hôte sur la question du libéralisme qui constitue un référentiel d’idées qui rencontrent plutôt sa sympathie depuis toujours. Même s’il n’est pas dogmatique du tout et c’est le moins qu’on puisse en dire. Cette ITW, par sa longueur, a été découpée en deux, vous pourrez la lire sur le site grâce aux deux liens suivants : http://tinyurl.com/ctfe8rk et http://tinyurl.com/c5dmunk

A propos de la première, vous retrouverez son aversion pour la dépenses publique excessive et notamment la dépense improductive qu’il qualifie de cancer. Il conteste formellement qu’elle puisse contribuer à la croissance, à compter d’un excès d’endettement qu’il situe autour de 85 – 90% du PIB. Il émet des doutes sur la soutenabilité du niveau de mutualisation actuel de l’Etat providence notamment dans la protection sociale s’il n’est pas intégré rapidement de tickets modérateurs, sauf à engendrer de graves dangers pour l’harmonie sociale entre les travailleurs pauvres et les personnes qui vivent de l’assistanat. Il constate mais il aimerait probablement que la controverse s’enflamme à ce sujet que 80% du PIB est probablement entre les mains de dirigeants issus de la fonction publique et que cela constitue en soi une forme d’endogamie française périlleuse.  Sur les tourments du corps politique, il répond sur l’UMP qui s’est faufilé à la 1ère une de la presse mais n’en pense probablement pas moins des autres formations dominantes.

A propos de la seconde, il n’esquive pas, à son habitude, le risque d’incompréhension sur le SMIC en indiquant qu’il constitue la 1ère barrière contre l’emploi, tout en précisant cependant qu’il n’est pas pour sa suppression mais contre le « coup de pouce ». Sur les fruits de la LOLF en matière de modernisation de l’action publique, on sent bien sa frustration et son attente impatiente pour la généralisation à 100% des administrations publiques et pas seulement à 35% comme actuellement. Sur les questions de sociétés, il répond prudemment car il ne s’est jamais vraiment posé en expert de ces questions.  Souvent il se fonde sur son expérience de notaire, de maire, de père de famille.  Sans se laisser distraire par les idéologies d’où qu’elles viennent. Sur l’avenir de la France et de l’Europe,  il se montre inquiet. Il pense que la situation des finances publiques menace carrément la démocratie. Enfin il recommande de ne pas utiliser le mot « libéralisme » et de proposer aux Français de se rassembler autour de l’idée de « liberté ».

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