Comme je suis le seul des quatre intervenants dont le journal Ouest-France n’a pas eu le temps de retranscrire un mot des propos que j’ai tenus, lors de l’inauguration de cette belle foire, je le fais, en partant du principe bien connu que « l’on est jamais mieux servi que par soi-même ».

J’ai remercié le Député-maire d’avoir bien voulu associer le Président du Conseil Général à cette cérémonie. Afin de ne pas alourdir les temps de parole, j’ai résumé mon propos en 3 idées simples, sans doute trop banales, mais qui me semblent devoir être souvent réaffirmées afin qu’elles soient bien présentes dans tous les esprits :

plan-jpeg

1ère idée : Il n’y a pas d’opposition d’intérêts entre un département et sa ville chef-lieu. Il n’y a au contraire que des convergences d’intérêts. Tout ce qui renforce Alençon renforce l’Orne. Et tout ce qui renforce l’Orne renforce Alençon. Ce bel équipement nouveau de Anonva est utile pour Alençon, il l’est pour l’Orne.

2ème idée : Il y a le temps des élections et le temps de l’action. Le temps des élections, c’est celui de la démocratie, le moment pendant lequel chacun fait valoir ses atouts, ses mérites, ses propositions. Le suffrage parle. Lorsque le choix est effectué, nous devons tous travailler en confiance les uns avec les autres et donner le meilleur de nous-mêmes. Les sportifs se disputent aussi au moment de la sélection, mais pendant la partie, la première chose qu’on leur demande est de jouer, de bien jouer, d’être meilleur que les autres, et de gagner, sachant que si on perd, on perd tous ensemble, mais si l’on gagne, on gagne aussi tous ensemble. Il en est ainsi entre les Alençonnais et les Ornais.
Et pour finir, j’ai exprimé, à titre personnel, le plaisir qu’il ait été conclu ce partenariat avec le Mans et son Maire, mon ami Jean-Claude Boulard. C’est la poursuite d’une trajectoire ouverte depuis des décennies et que chacun à notre tour nous nous efforçons d’approfondir dans la confiance mutuelle de personnes privées et de personnes publiques, là encore, avec des intérêts économiques convergents et dont la réussite, à défaut d’être certaine, est tellement souhaitée qu’elle ne pourra que se réaliser.3ème idée : C’est quand c’est difficile que les opportunités les plus improbables peuvent s’offrir. Les temps difficiles sont des temps pour les audacieux. Les temps difficiles sont ceux pendant lesquels ceux qui sont paralysés par la peur restent terrés dans leur caverne. Les audacieux partent à la conquête de nouveaux projets, de nouveaux univers, de nouvelles perspectives. C’est le sens de l’action et de l’alliance que l’Orne propose à son chef-lieu.

Vive la foire nouvelle d’Alençon !