La LOLF story continue, notamment à l’intention des étudiants en Finances Publiques. Après une première séquence sur l’histoire du vote de la réforme, Alain Lambert nous livre ici ses impressions sur la mise en œuvre de la LOLF.
Il rappelle notamment les mises en garde successives émises par les fondateurs sur les risques de « bureaucratisation » auxquels elle est probablement encore confrontée. Loin d’être une fatalité, ces dangers ne doivent cependant pas être sous-estimés, au risque de faire perdre à la réforme son esprit, sa substance, à savoir la conduite d’une action publique transparente et performante.
Elle a été une grande espérance, elle doit le rester, plus encore en période de crise. La souplesse dans la responsabilité est plus urgente que jamais.
A la fin de l’enregistrement, Alain Lambert a regretté avoir commis une faute de français en employant un présent au lieu d’un subjonctif, mais cela ne lui pas semblé « budgétairement » pénalisant!