C’est avec un grand plaisir que je suis allé fêter les 100 ans du comice cantonal d’Athis-de-l’Orne, dans cette Suisse Normande encore plus belle en cette période estivale.

100 ans, tout un symbole ! Je me réjouis que cette fête perdure aujourd’hui dans nos vies modernes et, pour certains, plus citadines. Voici un centenaire qui cherche à s’adapter à l’évolution du temps.

Si les premiers comices sont apparus peu de temps après la révolution française avec pour seul objectif de récompenser les meilleurs agriculteurs, ils sont devenus au fil du 19e siècle de très importantes rencontres : les dernières innovations techniques y étaient  présentées, les meilleurs produits récompensés. S’y est ajouté un cortège d’activités festives, pour la joie de tous.

Aujourd’hui, comme au milieu du 19e siècle – âge d’or des comices agricoles – ce rendez-vous estival est un temps fort de convivialité dans les campagnes. Inter-générationnel, il nous permet de découvrir dans une ambiance de fête les meilleurs animaux ornais (plus de 2 000 bovins ou équins sont présentés chaque année) et les savoir-faire, les valeurs et les atouts de notre agriculture, ciment de notre beau département.

C’est pourquoi le Conseil général, échelon de proximité et de solidarité soutient l’agriculture ornaise, nos jeunes agriculteurs en y consacrant en 2014 plus de 3,1 M€. Comme je l’ai rappelé la semaine dernière à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle station d’eau potable de Couterne, le Département est  territoires et de leurs habitants est un allié précieux des territoires et de leurs habitants, notamment pour l’aménagement et le développement des territoires ruraux. C’est aussi un lieu d’écoute des élus de terrain. Vouloir supprimer les conseils généraux, voire les départements, c’est supprimer ces politiques de qualité de vie des habitants et des territoires ! En est-on conscient à Paris ?