Mon ami Michel Didier qui préside l’Institut Coe-Rexecode m’avait demandé de clôturer, en avril dernier, une conférence-débat dans l’hémicycle du CESE sur le thème de la réforme fiscale pour accélérer la croissance.

Le plateau des experts était remarquable (Economistes, chefs d’entreprise). Ils sont tombés globalement d’accord sur le diagnostic fiscal de la France : le taux de prélèvements obligatoires français est le plus élevé de la zone euro, une convergence avec nos partenaires, l’Allemagne en tête, est nécessaire ; cette convergence doit concerner non seulement le niveau mais aussi la structure des prélèvements, en réformant par priorité ceux qui sont les plus antiéconomiques : les impôts qui pèsent sur les coûts de production et la fiscalité du capital ; une réforme de la fiscalité passe par une redéfinition explicite des objectifs d’une politique fiscale tournée vers l’efficacité économique, c’est-à-dire, la croissance et l’emploi.

Ce constat global rejoignait celui de l’étude de Coe-Rexecode, Réforme fiscale et retour de la croissance, publiée en février 2014.

J’avais conclu sur l’impérieuse nécessité de construire un consensus transpartisan du corps politique pour sortir des débats manichéens qui empoisonnent les seules solutions raisonnables en matière de finances publiques. Je vous propose de la visionner en cliquant ici !