Le journal Ouest France, après ses titres malveillants sur les embouteillages au Haras du Pin pendant les jeux équestres mondiaux, poursuit obstinément son entreprise de sape de l’image de notre département. Un article y traite ce matin d’une émission qui sera diffusée…ce soir !

C’est probablement sans l’avoir vue, mais sans doute après avoir copié-collé un texte dicté par un auteur anonyme et clandestin, dont les intérêts ne sont pas connus, que Ouest-France parle de cette émission. Emission que je connais bien pour y avoir été moi-même invité en octobre dernier. Comme je traitais de choses positives, évidemment, Ouest-France s’est bien gardé d’en faire le moindre article !

Celui d’aujourd’hui annonce que j’aurais été « déstabilisé » par un petit faux journaliste. Rien n’est plus ridicule ! En réalité cette tentative avortée d’interview a été engagée dans des conditions d’une indignité rare.

Profitant de la Journée Gérard Burel consacrée au patrimoine, un soi-disant journaliste prétendant appartenir à France 3, a demandé à m’interviewer sur ce thème du patrimoine. Il n’était ni de France 3, ni intéressé  par notre conférence. Il a commencé directement par m’interroger sur Nonant Le Pin. Révulsé par ce procédé digne des pires programmes de téléréalité, j’ai refusé de répondre et d’entrer dans son jeu. En 30 ans de vie publique, j’ai affronté sur les plateaux des interlocuteurs plus redoutables que cet énergumène, mais toujours dans des conditions honnêtes et franches. Ce n’était pas le cas. J’avais en face de moi un pseudo journaliste, menteur qui plus est, et visiblement décidé à faire exclusivement du sensationnel. Je me suis amusé à lui opposer un silence absolu, coupant court à ses ambitions de réaliser un scoop et m’évitant ses coupures probables au montage.

Ce que je retiens de cette histoire c’est que tout est fait pour jeter l’opprobre sur ceux qui agissent pour promouvoir notre département, même quand ils s’en tiennent aux principes simples et fondateurs de notre République : la séparation des pouvoirs, et l’Etat de droit.

Je réaffirme solennellement que ce dossier de centre d’enfouissement de Nonant le Pin a été lancé avant que je n’accède à la Présidence du Conseil Général. Que ce dossier relève de la seule compétence de l’Etat. Que depuis le début, je demande que le droit soit appliqué. Rien que le droit ! Que je n’ai jamais demandé à l’Etat de ne pas faire appel d’une décision. C’est à l’expiration du délai d’appel que j’ai demandé, logiquement, pour en finir, qu’il applique le droit, rien de plus.

Les Ornais qui s’inquiètent pour leur emploi et leur pouvoir d’achat, doivent savoir que leur Conseil général travaille honnêtement, loyalement, pour trouver des solutions à leur problème et préparer l’avenir, et qu’il ne se laissera pas distraire de ses devoirs.

En mars prochain, il y aura des élections, il reviendra aux Ornaises et aux Ornais de juger et de choisir leurs représentants. Je leur fais confiance.