Tel est le titre du 1er long métrage réalisé par le grand Michel Audiard. Il invite à ne pas prendre les gens pour des imbéciles.

C’est vrai pour les électeurs !

Ceux du canton de Damigny ne s’y sont pas laissés prendre.

Mais une victoire électorale n’éteint pas la mémoire, n’oblige pas à s’interdire toute analyse, voire tout enseignement.

En 30 ans de vie publique, on n’avait jamais connu un tel pilonnage médiatique, un déluge d’attaques, de titres orientés, une tentative organisée d’exécution politique sommaire et sans jugement.

La cause ou les ressorts n’en sont pas encore connus. Ils ne sont probablement pas tous avouables, tant certains intérêts privés ou égos blessés sont souvent à la manœuvre, dans l’ombre.

Peu importe à ce stade. Ils ont échoué sur toute la ligne. Raté leur coup pour l’élection dans le canton, raté pour l’élection à la Présidence.

Le temps saura révéler les sous-jacents de ces mauvaises manières.

C’est souhaitable, car pour tourner les pages, pardonner, renouer des amitiés rompues, il vaut mieux tout savoir. Pour repartir du bon pied, le cœur léger, dans l’intérêt général.

Tout n’a pas été négatif dans ces répugnantes méthodes. L’ensemble des coups sont tombés sur le canton de Damigny, mettant les deux autres cantons d’Alençon à l’abri de toute polémique. Cela a permis une campagne apaisée pour l’élection de Christine Roimier et de Patrick Lindet. A 27 voix près, le grand chelem était réalisé, avec l’élection de Bertrand Deniaud et de François Mornet.

L’élection dans le canton de Damigny, à peine proclamée, le 3ème tour s’est révélé un nouveau démenti pour tous les diseurs de mauvaise aventure. Alain Lambert a été élu Président. Sophie Douvry Vice-présidente. Contrairement à ce qui a pu être écrit le Président n’a pas obtenu moins de suffrages que les vice-présidents. Exactement le même nombre. De quoi déprimer les assoiffés de mésentente, les semeurs de zizanie.

L’article de Patrick Brionne de Ouest-France remet loyalement les pendules à l’heure. Il rappelle la chronologie des faits. Toutes les caricatures sur les mandats exercés par Alain Lambert n’ont eu aucun effet négatif sur le scrutin. Au contraire. Les élus de Putanges et de Saint Céneri ont fait campagne à ses côtés pour témoigner des excellents résultats accomplis ensemble. Le désordre politique survenu en fin d’année 2014 au sein de la minorité alençonnaise a été remis à l’endroit par l’ancien Maire d’Alençon, fondateur de la Communauté urbaine. Le patron de la droite alençonnaise depuis 30 ans est rentré mettre de l’ordre à la maison.

De ce charivari électoral, une nouvelle étoile est née dans le giron d’Alain Lambert. Il s’agit de Sophie Douvry. Le Notaire Lambert, expert en succession, connaît mieux que personne la nécessité de préparer la relève. Il a donc adoubé comme son binôme, la jeune conseillère municipale et communautaire d’Alençon. Deux générations, deux tempéraments, une UMP, un UDI, certains prévoyaient l’inévitable dysharmonie. C’est le contraire qui s’est produit. Ils se sont entendus comme père et fille. Comme larrons en foire diraient certains. Le verdict est tombé immédiatement, Alain Lambert a présenté Sophie Douvry comme Vice-présidente. Signe qu’il lui fait confiance et qu’il veut lui ouvrir le chemin pour prendre toute sa place dans la vie politique alençonnaise et ornaise. A l’évidence la confiance est réciproque.

Les cantons gagnés sur la gauche dans l’Orne l’ont été à Damigny et Alençon.

La reconquête de la droite et du centre pour la ville et l’agglomération d’Alençon est en marche.

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