Ce 9 janvier, le Département présentait ses vœux aux élus et aux forces vives du territoire. L’occasion de partager, de transmettre des réflexions qui me tiennent à cœur depuis longtemps. Nos personnes sont principalement sujettes à deux émotions principales qui infléchissent nos vies : la peur ou l’espoir. Certes, il existe des phases intermédiaires, mais l’essentiel tient dans ces deux états. Lorsque nous sommes dans la peur, notre tentation est le repli, l’anxiété, le fatalisme, la résignation ou le renoncement. Lorsque nous sommes dans l’espoir, alors l’esprit ressurgit, renaît, l’imagination pointe, l’optimisme gagne, et l’audace créatrice l’emporte.

J’ai souhaité délivrer un message d’optimisme, un message d’espoir. Nous traversons une période de mutations fulgurantes. Saisir toutes leurs opportunités dépend de notre capacité à dominer nos peurs, à croire en nous-mêmes, à cesser de nous autodénigrer et à nous engager à fond dans l’action.

C’est la voie adoptée par notre conseil départemental de l’Orne qui s’est fixé, au milieu de ses nombreuses tâches, de dégager deux priorités majeures : la santé et le numérique, les deux n’étant pas sans rapport entre elles. Pour la santé, nous avons, en lien direct avec la faculté de médecine et l’ARS, lancé le projet d’une Maison Universitaire médicale départementale, qui, avec les PLSA, les cabinets médicaux, le Conseil de l’Ordre, formera les étudiants en médecine, pour leur donner le goût de la médecine générale et aimer notre département, afin qu’ils s’y installent. Pour le numérique, il s’agit d’ouvrir un campus pour accueillir, dans un même lieu, étudiants, enseignants, startups et chefs d’entreprise pour effectuer un partage de connaissances et d’expériences et permettre ainsi de réaliser un écosystème numérique ornais.

 Surtout gardez l’espoir, chevillé au corps… et aussi au cœur.

Belle année 2017 pour chacun de vous et pour l’Orne !

Vous pouvez lire, ici, mon allocution.

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