Cet article du journal Ouest-France a retenu mon attention, même de Singapour. D’abord parce qu’il traite de la vie à Damigny, le canton dont je suis élu, au Conseil Départemental de l’Orne. Mais aussi parce que de l’univers mondialisé dans lequel je vis actuellement, je mesure combien le sentiment d’appartenance à un territoire est essentiel pour la stabilité du monde.

Nous avons besoin que les humains se reconnaissent d’une identité. Qu’ils se souviennent du sens des lieux qu’ils ont occupés, là où ils sont passés ou là où ils sont présents. Cela contribue à l’indispensable construction de leur patrimoine identitaire géographique.

Qui ne souvient pas de son village d’origine ? De ses premières joies d’enfant ? Comment oublier ? Pourquoi chercher à s’en détacher ? Il ne s’agit pas de nostalgie, mais de comprendre et retrouver le sens de notre vie.

Le sentiment d’appartenance à un territoire figure parmi les plus importants référents identitaires. Même si notre identité se transforme, se métamorphose tout au long de notre vie, selon les contextes, les moments de notre cycle de vie. C’est l’agencement de tous nos souvenirs qui forment notre patrimoine personnel. J’en suis convaincu depuis bien longtemps. Moi le mayennais, né à Alençon, ayant tourné dans la Mayenne, la Sarthe, l’Orne. Et dont les enfants et petits-enfants sont éparpillés partout dans le monde. Nous sommes mondiaux et locaux. En même temps. Et le jour où nous ne serions que mondiaux, nous serions dans un univers artificiel. Et quand nous sommes trop locaux, nous sommes myopes voire fermés ou étrangers face au monde qui change et qui sera celui de nos descendances.

Voilà pourquoi J’ai aimé cet article qui traite de la conjugaison des travaux menés par l’ancien directeur et une ancienne salariée, ayant ouvert leurs archives personnelles, pour apporter leur concours à l’association « histoire et patrimoine » de Damigny. Eh oui, la Laiterie a été une grande histoire de la commune.

N’hésitez pas à nous faire connaitre vos histoires, elles constituent le legs que nous devons transmettre.

Merci d’avance.