Dans le cadre de la sénatoriale 2018 :

L’expérience acquise grâce au temps, aux fonctions exercées successivement et surtout aux personnes rencontrées est irremplaçable.

J’ai eu l’immense de rencontrer des personnalités exceptionnelles pour lesquelles l’amitié et la fidélité sont des valeurs essentielles.

Défendre les intérêts d’un territoire à Paris est plus facile quand le réseau relationnel est établi. Pouvoir compter sur des amitiés sincères et des personnalités affutées à l’exercice politique national est un atout précieux que je cultive avec  grande reconnaissance.

A leurs cotés, j’ai grandi. Avec vous, je veux faire grandir notre département.

« Nous sommes entrés au Gouvernement le même jour, le 8 mai 2002. Nous ne nous connaissions ni de près ni de loin. Alain était  Ministre du Budget, moi de l’éducation, de la recherche et de la jeunesse et c’est peu dire qu’un Ministre de  l’éducation n’a en général guère de sympathie  pour celui qui lui demande de supprimer des postes, de faire des économies, de serrer les dépenses… Au départ, notre relation n’était que professionnelle, finalement assez classique : méfiante, mais malgré tout loyale. Alain était si droit, si soucieux de l’intérêt général, si cordial et finalement si humain et amical que nous sommes assez rapidement devenus des amis, des vrais, ce qui n’arrive pratiquement jamais dans ce monde là. Alain est un homme étonnamment cultivé, curieux de tout ce qui touche à l’intelligence, ultracompétent, toujours soucieux des autres. Il n’a dans ses fonctions qu’un seul et unique objectif : servir le bien commun. Impossible de ne pas éprouver de l’estime, de l’amitié, mais il faut bien le dire aussi, de l’admiration pour quelqu’un qui représente au fond ce qu’il y a de plus rare et de plus précieux en politique« 

Luc FerryAncien ministre de l’éducation, homme politique, philosophe et politologue

 

 » Alain Lambert et moi, fumes nommés au Gouvernement en même temps. C’était le 7 mai 2002, lui au ministère du Budget, moi au ministère de la Culture et de la Communication. L’ordre protocolaire du Gouvernement faisant, c’est côte à côte que nous siégeâmes au Conseil des ministres. Au-delà de ces considérations calendaires et topographiques, je dois dire que c’est, très rapidement, une amitié fondée sur l’estime et le respect qui nous lia fortement, l’un à l’autre. Chez Alain Lambert j’ai toujours admiré la précision du jugement, la fermeté de la volonté, la rigueur de la méthode et, fondamentalement, la bienveillance du comportement. C’est ensemble que nous avons élaboré l’une des grandes lois de la République, la loi du 1er août 2003 sur le mécénat et les fondations. Qu’aurait pu faire un ministre de la Culture si son collègue du Budget ne l’avait accompagné et soutenu dans une entreprise pourtant si nécessaire ? C’est en qualité de ministre de la Culture qu’Alain Lambert m’invita dans l’Orne. Je pu, ainsi, mesurer ce qu’avait son action, à la tête de la municipalité d’Alençon, dans les assemblées départementale et régionale et, bien sûr, au Sénat. Comment résumer une action aussi engagée sinon en soulignant sa capacité à embrasser à la fois les intérêts d’un territoire et ceux de la Nation toute entière. Au moment où Alain Lambert sollicite les suffrages des grands électeurs de son département, je forme le vœu que sa compétence soit, demain, une fois encore, utile à l’Orne, au Sénat et, donc, à la France »

 Jean-Jacques AillagonAncien ministre de la culture et de la communication, haut fonctionnaire, dirigeant d’institutions culturelles