Nombreux étaient présents ce soir (donc hier) à l’Hôtel de Lassay les « amis de la LOLF », venus assister à la remise du prix Gérard Moine à Didier Migaud et votre serviteur. J’aurais aimé être mieux préparé pour remercier tous ceux qui nous ont aidés à parvenir à l’adoption de la loi et ensuite à sa mise en oeuvre. Les valeureux équipiers des commissions des finances des deux chambres, les solidaires députés et sénateurs qui acceptèrent d’y croire, simplement, au début, pour nous faire plaisir parfois. Le gouvernement de l’époque, et notamment Florence Parly. Son équipe. Les institutions qui conseillaient le gouvernement et statuaient sur la constitutionnalité, Conseil d’Etat, Cour des Comptes et Conseil Constitutionnel. Remercier France Télécom d’avoir créé ce prix et soutenir l’idée de modernisation de la gestion publique. Dire mieux et plus à Didier Migaud mon estime, mon amitié et ma gratitude pour le travail qu’il a accompli. Et aussi pour ce qu’il est, pour les nombreuses valeurs que nous avons en partage.

J’ai essayé de dire un mot, sans doute bien imprécis car trop improvisé, sur l’importance de l’esprit transpartisan, au rendez-vous du cinquantenaire de la 5ème République. Je crois au choc des idées partisanes à l’occasion des élections générales car elles participent à la démocratie et font émerger des idées nouvelles et aident à nouer les contrats nécessaires avec la société. En revanche, je crois aussi à la nécessité de développer le travail transpartisan. Afin de participer à l’équilibre des pouvoirs. En France, le Parlement ne peut exister et accomplir vraiment sa mission face au Gouvernement que s’il sait faire vivre harmonieusement ensemble majorité et opposition dans le contrôle et l’évaluation des politiques publiques. En fait, j’ai soif de modernisation de notre vie publique. Je pense que cela vaut le coup d’y consacrer toute sa vie parlementaire. Et j’y trouve un grand bonheur aux côtés de Didier Migaud.