Pour ma part, je n’en suis pas si sûr, en effet. Retenu dans l’Orne, par mes obligations au Conseil Général, il m’a été impossible de défendre, en séance publique, quelques amendements de secours et d’assistance à une République en danger de dépôt de bilan. De forts brillants experts constitutionnels ont, non sans raison, fait remarquer que les dispositions proposées auraient mieux leur place dans un texte organique. Il demeure que lorsque la maison brûle les pompiers auraient tort de tenir congrès sur la grosseur des tuyaux souhaitables pour arrêter l’incendie. Pour ma part, j’ai proposé des solutions radicales. Malgré le talent de mon ami Philippe Marini que je remercie très chaleureusement, nous nous sommes attirés des refus méprisants.

Petit aperçu des discussions sur, par exemple sur la nécessité de ramener les comptes publics à l’équilibre, à compter de 2012, conformément aux engagements pris par le Président de la République, devant la nation, ou la nécessité d’adopter désormais la dépense fiscale pour une durée déterminée.

J’ai pour de nombreuses modifications proposées à notre constitution, la même estime que celle portée à mes amendements.

Cela appellera, sans doute, la même réponse de ma part, c’est à dire : défavorable !