Dans son article du Nouvel Observateur, Serge Raffy, évoque l’hypothèse où le Président de la République ne croirait pas aux vertus du quinquennat ! Qu’il qualifie d’impossible !

Dans le livre que je viens de publier « Déficits publics, la démocratie en danger », j’affirme la conviction qu’il faut en finir avec le quinquennat. Mais plus encore qu’il faut aussi en finir avec l’élection du Président de la République au suffrage universel ! J’explique pourquoi. Outre la réduction du mandat présidentiel, l’inversion du calendrier, la mise sous tutelle du Parlement, la dégradation du Premier Ministre, cette élection au suffrage universel direct est devenue le handicap principal au redressement du Pays. Une sorte de piège. Une kermesse médiatique aux enchères de paroles politiques aussi fallacieuses que mensongères. Donnant  lieu à des danses télévisuelles rituelles destinées à chasser nos peurs en nous étourdissant d’un espoir nouveau aussi irraisonné que démesuré. Entrainant les pires déceptions et dépressions quand la fête est finie, que les lumières s’éteignent et que la démocratie se réveille avec la gueule de bois. J’insiste sur l’urgence à rendre au Premier Ministre son autorité et sa responsabilité, en ne demandant rien de plus que le respect de la Constitution.

Je vous propose un débat de fond sur le sujet en le dépersonnalisant de François Hollande. Aucun Président élu pour un quinquennat n’a, à ce jour, été renouvelé, ni Jacques Chirac qui ne l’a pas demandé, ni Nicolas Sarkozy qui n’y est pas parvenu. Quant à François Hollande, il n’y parviendra pas sans dissolution.

On organise un débat pacifique tous ensemble sur cet important sujet ? En attendant lisez le livre  😉

livre page photo

 

 

http://www.armand-colin.com/livre/497320/deficits-publics.php