Ce jeudi 11 septembre, je participais au Colloque de l’ASERDEL, organisé au Sénat.
Au menu des débats, un sujet qui me tient particulièrement à cœur : le sort des Départements, échelons de proximité pertinents et efficaces, notamment pour le développement et la vitalité des territoires ruraux.
Aujourd’hui, il est hélas devenu davantage le maître d’œuvre des politiques nationales qu’une collectivité locale de plein exercice, conformément au principe constitutionnel d’autonomie.
Le Département, avenir de la République : tel était l’intitulé de ce colloque. J’approuve cette affirmation à condition d’en faire un instrument de performance territoriale.
Comment y parvenir ?
Il s’agit tout d’abord de poser le principe d’une liberté conventionnelle entre le Département et les autres niveaux de collectivités locales.
Il convient ensuite d’ouvrir la possibilité de mutualisation des services publics aux différents niveaux de collectivités et pas seulement au couple communes/intercommunalités mais aussi de permettre aux Départements d’exercer des compétences complémentaires par délégation des autres niveaux de collectivités, et de l’Etat, en totale symbiose avec le Préfet.
Enfin, je crois qu’il nous faut être audacieux et envisager une évolution à long terme du Département vers une fédération d’intercommunalités.
Le Département, avenir de la République ? Ensemble, nous pourrons transformer cette interrogation en une belle réalité.