Louis Zelie Therese d'AlençonPlusieurs milliers de pèlerins en Alençon : du jamais vu dans notre chef-lieu de l’Orne qui s’est trouvé propulsé sous le feu des projecteurs, une semaine après la canonisation, par le Pape François à Rome, des époux Martin. Quelle joie d’accueillir chez nous, tout au long de ce week-end, des visiteurs venus des quatre coins de France, mais aussi d’Italie, d’Espagne, des Etats-Unis, du Brésil. Sur les pas de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, ses parents ouvrent la voie d’un réel développement du tourisme religieux dans notre département. Â nous de le construire dès maintenant de manière très professionnelle.

 

La basilique Notre-Dame d’Alençon, que Mgr Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, qui présidait la grand-messe, verrait bien devenir « Basilique Saint-Louis et Sainte-Zélie Martin » était remplie de monde, tout comme ses abords, mais aussi différentes rues du centre-ville. Et la foule était encore au rendez-vous pour le concert de clôture donné par la Schola de l’Orne, sous la direction d’Anne-Marie Hue-Concé ; un régal !

 

Louis Martin (1823-1894), l’artisan horloger, et Zélie Guérin (1831-1877), la dentelière au « Point d’Alençon », seront à nouveau à l’honneur à Alençon, le jeudi 19 novembre à 20 heures. Notre Conseil départemental de l’Orne se fera un immense plaisir de leur ouvrir ses portes, pour une conférence du Père Thierry Hénault-Morel. Lui-même descendant des Martin, le prêtre est l’auteur d’un tout nouvel ouvrage retraçant la vie du couple, au travers d’archives inédites. L’occasion de (re)découvrir, sur fond de la grande histoire, la chronique d’une famille enracinée au Pays d’Alençon, au cœur du XIXe siècle, et dont le rayonnement grandissant pourrait bel et bien contribuer à celui de l’Orne.

 

Nous y croyons.