Certains technocrates de Paris plaident pour la suppression des départements. Qui ferait le travail qu’ils accomplissent chaque jour au service et au secours des habitants ?

L’Orne n’a pas échappé à la violente tempête qui s’est abattue cette nuit, sur le nord de la France. Aucune victime, fort heureusement, dans notre département. Mais de multiples difficultés sur le réseau routier secondaire, notamment ; au plus fort de la gestion de cette situation de crise exceptionnelle, le Conseil départemental y a mobilisé jusqu’à une vingtaine d’équipes.

Depuis le Centre de gestion des appels des sapeurs-pompiers, où il s’est rendu dès l’alerte « vigilance orange » lancée par Météo-France, l’opérateur du service des routes du Conseil départemental a géré – en temps réel – l’intervention de ses personnels d’astreinte, grâce au puissant réseau territorial constitué par les différentes agences de secteur, toutes sur le pont depuis le début de soirée. Je souhaite rendre hommage à nos agents, dont les compétences et la parfaite connaissance du terrain sont particulièrement précieuses en pareilles circonstances.

Ainsi, le Conseil départemental a pu répondre à plus de 150 demandes de dégagement de branches tombées sur la voie publique. Dans quelques cas, alors que la circulation était entièrement interrompue, il aura même fallu – en pleine nuit – tronçonner plusieurs arbres présentant un réel danger.

L’exemplarité de notre dispositif de partenariat Sapeurs-Pompiers/Conseil départemental, et son efficacité, saluées dès ce matin par de nombreux Ornais et autres automobilistes de passage que nous avons secourus, nous encouragent – s’il en était besoin –  à continuer à militer activement pour préserver le Département en tant que collectivité au service de ses habitants en proximité, gage d’efficacité.

Puisse cette tempête chasser, définitivement, le mauvais vent qui souffle, trop souvent, pour remettre en cause les Conseils départementaux et douter de leur utilité, alors qu’ils demeurent les acteurs irremplaçables, au plus près des habitants. Les Ornais en sont persuadés ; ils ont bien raison !