S’il existait un Panthéon pour réunir les grands hommes non exclusivement célèbres, José Menendez y serait entré aujourd’hui. Il s’est éteint lundi dans sa 81ème année.

Nous nous connaissions depuis bien longtemps. Marie Croisé sa belle-mère, mon amie, héroïne de la résistance, nous avait présentés, José et Irène, son épouse. L’un et l’autre m’ont témoigné, tout au long de mon engagement public, leur entier soutien et une fidélité sans faille dans leur amitié.

Le journal Ouest-France a parfaitement retracé son éminente carrière dans l’article qui lui est consacré aujourd’hui.

Comme témoignage personnel, j’ai envie d’y ajouter que José correspond idéalement au profil de « l’honnête homme », selon les critères décrits depuis le XVIIIème siècle. C’est-à-dire une personne nourrissant un idéal du bien commun, une pratique éthique. Une générosité exemplaire. Une capacité à se montrer sincèrement humble, courtois, cultivé, et sachant parfaitement s’adapter à son entourage. Etranger aux excès. Sachant dominer ses émotions. Epouser une vraie conscience sociale qui assemble les exigences de l’efficacité et l’harmonie entre toutes les histoires humaines.

Il savait ajouter au bon goût, la politesse des manières qui s’appelle : l’élégance.

Irène notre pensée affectueuse est avec vous, dans le souvenir fidèle de José.