La lecture de Ouest-France de ce matin illustre avec limpidité l’effet boomerang qui attend tout élu se livrant à une improvisation mal maîtrisée en séance  publique. L’effet loupe de la presse frappe de plein fouet.

La plume de Daniel Miette est fine. Claire. Elle découpe avec la précision d’un scalpel les arguments mal ficelés de ceux qui cherchent à l’instrumenter.

Suivant le déroulement de la séance sur le Web, à raison d’obligations à Paris, je me doutais qu’il y avait beaucoup d’imprudence à se prononcer contre l’avis d’une commission, sur la foi d’une seule déclaration, inspirée par d’autres considérations locales.

Le sujet n’avait en fait aucune importance. Il aurait été plus habile de suggérer d’ajouter au rapport qu’il serait demandé une participation à la commune, laquelle l’aurait accepté probablement sans la moindre hésitation.

Vouloir régler des comptes personnels en séance publique n’est pas une manière appropriée. Y participer quand on ne connait pas l’histoire locale est imprudent. Suivre les recommandations souriantes de la minorité est naïf.

Autant je n’ai jamais été partisan des majorités « régiments », autant il ne me semble pas opportun de se mettre en mode « colonies de vacances » car les plus ingénus pourraient, à leur tour, un jour se trouver fort dépourvus. Pour les débutants le mieux est de suivre l’intuition du Président.