Soyons francs, il s’agissait d’une 1ère session numérique expérimentale qui technologiquement a eu pour effet de partager en deux groupes distincts les participants, certains ayant choisi une plateforme et d’autres une autre.

Mais j’assume cette responsabilité qui a probablement permis à chacun de davantage s’exprimer que si nous avions été tous regroupés. Nous savions parfaitement qu’il fallait accepter d’essuyer les plâtres.

Je tiens à remercier les participants très nombreux pour une 1ère. Leur diversité a permis de faire se parler des personnes qui n’ont que très rarement l’occasion de se rencontrer. Dans le 1er Groupe notre ami Luc Baeyens Directeur Général – Membre du Directoire ALMA (Cristaline) nous a permis de comprendre les difficultés d’acheminement de l’eau dont les stocks ne manquent absolument pas. Plusieurs autres responsables de services publics importants nous ont dit comment ils s’y prenaient pour résoudre les difficultés.

Les soignants ont été salués avec une reconnaissance absolue et admirative pour leur dévouement. Les administrations sont conscientes de leurs devoirs. Il est important que le système hiérarchique leur donne les marges de manœuvre nécessaires pour que les décisions opportunes soient prises avec le discernement requis. Les entreprises, et notamment les plus petites, sont inquiètes des conséquences incommensurables à ce jour auxquelles elles seront confrontées. Le système bancaire est appelé à appliquer les règles que le Gouvernement a annoncé.

S’agissant de la solidarité entre les personnes, et notamment les plus fragiles et âgées, une solidarité spontanée semble s’être organisée et il n’y a pas eu de signalement de personnes en détresse. Les associations de bénévoles qui travaillent à leur service doivent être soutenues.

Les Maires sont solides, ils assument leur responsabilité de Premiers Magistrats et on ne les sent pas fébriles, mais au contraire pleinement conscients à la fois de leurs devoirs mais aussi des pouvoirs qu’ils sont prêts à exercer en cas de dérive. La matrice de la République formée par le Maires est solide et le droit qui régit leur action doit être au maximum assoupli en cette période. Le droit qui s’applique doit être celui dont conviennent les Maires et le Préfet, sans avoir à lire les notes de bas de page des codes, ni demander à Paris des autorisations. Nous sommes en guerre a dit le Président, c’est le droit naturel, celui qui protège la personne humaine qui s’applique, par priorité aux dentelles réglementaires ciselées depuis des décennies.

Nous rééditerons l’expérience car elle le mérite. En cette période difficile où les pouvoirs publics sont tous mobilisés, il important que les citoyens se sentent actifs et responsables de l’harmonie sociale. Nous allons demander aux participants de nous faire part de leurs recommandations.

En 2 mots, pourquoi cette initiative ?  Notre département de l’Orne et notre ville Chef-Lieu Alençon ne sont pas les plus touchés par le virus et tant mieux !!!

Cependant nous devons impérativement restés confinés, comme tous les Français, et c’est plus qu’un devoir, c’est une obligation morale qui engage notre conscience collective.

Le confinement est d’une utilité sanitaire qui je l’espère ne fait plus débat, en revanche, il nous revient comme citoyens responsables de faire en sorte que tous nos concitoyens ne manquent de rien.

Le numérique nous offre 2 atouts : 1) il nous permet de communiquer sans risque de propagation du virus. 2) il nous prépare à la révolution technologique que nous traversons sans nous en rendre compte.

Dès lors, faisons d’une pierre 2 coups, communiquons notamment vers les plus fragiles, et par ailleurs propageons, non pas le virus, mais l’acclimatation au numérique.

Tour à tour, les sujets suivants ont été évoqués :

Les effets du confinement sur notre vie au quotidien

– L’accès aux services de premières nécessités : alimentation santé

– Les attestations

– Le personnel soignant

– L’accès à l’information

– L’accès au numérique

– L’accès aux plateformes d’éducation pour les parents ayant des enfants.

– L’organisation de groupes de solidarité pour éviter à des personnes isolées d’être en marge de la société

– L’impact psychologique de l’isolement : stress, dépression, anxiété

– La climat anxiogène crée par les médias au sein de notre population,

– Le respect des consignes de confinement : jusqu’où l’Etat peut-il aller ?

– Les contraintes du confinement dans un espace réduit pour la vie de couple et la vie de famille

– La prise de conscience d’un changement radical dans notre manière de voir la vie et la société

– Le changement d’état d’esprit: moins se plaindre, prendre conscience de la valeur des choses.

Notre but unique est de montrer que le numérique est une manière de continuer à vivre ensemble et aussi de nous familiariser à son utilisation pour le futur et ainsi relever le défi de la compétitivité de notre économie, dans un monde plus attentif à notre environnement.

Encore merci à tous !