Le 24 septembre dernier, lors de l’émission « Pièces à conviction », il a été prétendu, à tort, que j’avais menti publiquement et que j’avais commis des interventions secrètes au profit d’une société commerciale. C’est ainsi qu’était présentée une lettre adressée par moi au ministre de l’écologie, comme preuve de mon intervention pour que l’Etat ne fasse pas appel d’un jugement. Cette lettre ayant été rédigée bien après l’expiration du délai d’appel, elle ne pouvait donc être présentée comme une intervention pour influencer le cours d’une procédure déjà achevée. Je me bornais à demander que les services de l’Etat tirent les conséquences juridiques d’une décision de justice devenue définitive. Le droit ayant été dit par les Juges, il me semblait logique que la controverse cesse.

Conformément au droit, France-Télévision et l’émission Pièces à conviction ont diffusé mon droit de réponse que vous pourrez voir en cliquant sur la vidéo ci-dessous. La vérité des faits se trouve ainsi rétablie : je n’ai pas menti, je n’ai jamais sollicité qu’il ne soit pas fait appel et la lettre qui m’a été reprochée ne pouvait être présentée comme une intervention pour influencer le cours de la justice.

C’est l’occasion pour moi de réaffirmer que je me suis tenu scrupuleusement à la même pratique que mes prédécesseurs Présidents du Conseil Général : ne jamais saisir notre Assemblée sur ces autorisations de centres d’enfouissement, car elles ne sont pas de la compétence des départements mais de l’Etat. Et l’expérience enseigne qu’aucune d’entre elles n’échappe aux procédures judiciaires. De sorte qu’il vaut mieux laisser la Justice trancher les conflits en dernier ressort, comme c’est sa mission. Le devoir d’un élu politique est de respecter la séparation des pouvoirs qui est un principe constitutionnel au cœur de notre démocratie. Je m’y tiens.