Merci à toutes celles et tous ceux qui m’ont souhaité mon anniversaire. Cela me touche vraiment. En même temps, puis-je avouer que je ne suis guère enthousiaste de franchir ce cap des 60 ans ? C’est sans doute idiot. Nous vieillissons tous à notre rythme. Pourtant il m’est désagréable de devoir m’avouer à moi-même que, comme toute personne normalement constituée, il me reste des embarras psychologiques à maîtriser. Une nature généreuse m’a exonéré de la plupart des tourments qui traversent parfois les âmes. Il en est un que je gère mal : celui de vieillir. En âge, mais plus encore physiquement, c’est à dire de sentir que progressivement je ne suis plus aussi résistant à l’effort qu’auparavant où je pouvais passer par exemple des jours sans dormir. Je n’en vois même plus l’avantage. Car je sens immédiatement la performance baisser. En même temps, je tiens un rythme inévitablement rapide en restant ouvert sur de nombreuses activités, parfois éloignées les unes des autres, mais si complémentaires pour comprendre un monde en incroyable mouvement. Allez, je soufflerai quand même la bougie ce soir. D’autant que dans la famille on a un sens inné de l’économie, le 20 juillet est, outre ma date de naissance, celle de notre dernière fille Elise, et notre date de mariage (35 ans aujourd’hui). Trois fêtes en une. Un bon exemple de lutte contre la dépense … privée. Merci à tous de votre amitié fidèle.