State reform, in the sense of a more effective and efficient state – maximum performance for a given cost – is one of the LOLF’s main objectives. The architecture of the state budget in terms of missions and programmes is the backbone of new public management. Missions are the large units of public policy ; they can be inter-ministerial, in which the notion of public policy is above that of a ministry. Programmes are the basic unit of new public management. A programme is ministerial, belongs to a single mission, and is piloted by a high-level civil servant, an individual responsible for the programme and who must account for its management. Each programme has objectives, targets, and results indicators, all of which make possible a performance evaluation of the manager. Other tools resulting from the LOLF are of a kind that should bring about a modernisation of the state – accounting tools (accrual accounting, patrimonial accounting, and the putting in place of analytical accounts), as well as piloting tools (the LOLF goes along with the generalisation of management control). However, state reform can only be achieved on condition that there be a true cultural change, exhaustive information systems, and strong political determination.

C’est le résumé, dans la langue majoritaire des blogs, d’une Tribune publiée conjointement avec Didier Migaud dans la Revue Française d’Administration Publique « Réformes Budgétaires et réformes de l’Etat » en vente à la Documentation Française.

Voici le texte de sa 4ème de couverture :

La loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001 est entrée en application depuis le 1er janvier 2006. Le temps d’un bilan d’étape étant venu, les sciences administratives peuvent contribuer à cette réflexion concernant son impact sur l’organisation et le fonctionnement des services de l’État.
À cet effet, ce numéro rassemble les réflexions de juristes, de praticiens de l’administration et d’experts en management public. Les auteurs resituent cette loi dans l’histoire des textes budgétaires et la comparent à la rationalisation des choix budgétaires (RCB) des années soixante-dix. Le lien entre la réforme budgétaire et la réforme de l’État est également analysé à la lumière de plusieurs expériences étrangères. La mise en oeuvre de la LOLF fait l’objet d’analyses techniques détaillées sur certains points essentiels : l’architecture budgétaire en missions et programmes, le choix des indicateurs de performance, l’impact sur la déconcentration, l’évolution du contrôle des finances publiques. La remise en cause des modes traditionnels de gestion publique apparaît comme la condition d’une bonne application de la LOLF et, à l’inverse, cette modernisation effective sera le signe de la réussite de cette réforme. Les auteurs plaident notamment pour une plus grande responsabilisation des décideurs, un renouveau de la gestion des ressources humaines et le développement d’une culture de débat.