En Alençon, dans ma maison, regardant le jardin, là où je me sens le mieux. Une hospitalisation, même choisie, – ce qui était mon cas, – peut vite partir en vrille, pour une imprudence, un simple geste malencontreux, ou une faiblesse non identifiée, et vous mettre soudain en grande difficulté. Je rentre circonspect sur cette évolution qui voit co-habiter le développement le plus sophistiqué des techniques les plus en pointe avec une désinvolture parfois désarmante. On rencontre des gens admirables qui accomplissent, comme un apostolat, une mission d’une beauté absolue : soigner les malades. quelques soient l’heure, le jour, la nuit, dimanche, fête, parfois pour une rémunération sans rapport avec les responsabilités et les heures réelles travaillées. Voilà plusieurs années que je me promets de travailler sur « l’économie de la santé », – c’est à dire la santé explorée sous toutes ses facettes, – je vais m’y mettre. Au fait, initialement il s’agissait d’une opération du pied. Elle a été réussie à merveille. Je pense aller beaucoup plus vite que l’an passé dans ma rééducation. Je pourrais ensuite courir de nouveau dans les jardins du Luxembourg.

Le pied cousu au Point d’Alençon. A éviter pour les « âmes sensibles » !