Dernier carnet de route sur notre Mission avec Didier Migaud. Vous trouverez en pièce jointe le contenu de nos entretiens, avec les hauts responsables opérationnels que nous avons rencontrés. L’essentiel des questions que nous nous posons, en France, sur certaines modalités d’application de la LOLF a été traité de manière très transparente avec nos hôtes qui connaissent parfaitement notre réforme. En vrac, je retiens quelques points forts (notre rapport officiel avec Didier sera naturellement approfondi, comme il convient. Ces impressions fortes sont les suivantes : Le respect du plafond de dépenses autorisé par le Parlement relève quasiment du sacré. Les gestionnaires (Ministres ou Administrations) n’imaginent pas qu’il puisse être dépassé sans, préalablement, revenir devant le Parlement ! Et avec de sérieuses explications. Une tentation forte d’usage de la dépense fiscale. Un consensus politique qui domine le débat, même si la démocratie est vivante par des discussions vives sur les principes. Un choix fort de la pluriannualité sur trois ans. Une formalisation très solennelle de la collégialité des ministres pour consentir au plafond de dépenses et le respecter.
Je ne sais pas si la Suède est un modèle. J’ai simplement constaté qu’elle vit sa démocratie parlementaire d’une manière mature et responsable et que ses méthodes budgétaires méritent le déplacement ! Je termine une dernière fois, comme pour les autres carnets, pour dire combien cette mission n’aurait jamais pu être aussi féconde sans le travail exceptionnel réalisé par la Mission Economique auprès de l’Ambassade de France en Suède.

Lire la note sur nos entretiens lors de ce jour et demi sur place.