Napoléon disait (en pensant à Louis XVI) : « La faiblesse du pouvoir suprême est la plus affreuse calamité des peuples ». Voltaire : « Il est à propos que le peuple soit guidé » ; Anatole France : « Ma longue expérience m’a montré que le peuple est opprimé quand le pouvoir est faible » ; Charles Péguy : « L’ordre, et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude » ; Maurice Barrès : « Où manque la force, le droit disparaît » ; Aristide Briand : « Plus que tout autre régime ; la démocratie a besoin de l’exercice de l’autorité ; Antoine de Saint-Exupéry : « Liberté et contrainte sont deux aspects de la même nécessité » ; Fustel de Coulanges : « Les inégalités sociales sont toujours en proportions inverse de la force de l’autorité publique » ; Edouard Herriot : « Ce fut une grave erreur de la démocratie de croire que son intérêt était de se confier à des gouvernements faibles ». Des hommes aux idéologies différentes, venus de tous les horizons de la politique sont pour une fois d’accord. Ce que tempère quand même Paul Valéry : « Si l’Etat est fort, il nous écrase. S’il est faible, nous périssons ». A nous de choisir le moindre mal.
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