En prenant le temps enfin de regarder d’un peu plus près l’organisation générale de ce blog, je constate avec regret que je n’ai pas créé de rubrique « Alençon », alors que c’est la ville où je suis né, où j’ai exercé la fonction de notaire pendant 28 ans, celle où j’ai été élu pour la 1ère fois il y a 23 ans, celle dont j’ai été le Maire de 1989 à 2002 et Président de la Communauté Urbaine pendant 15 ans. Autant dire que je lui aurais consacré plus de la moitié de ma vie active. Il n’est guère de cm2 que je ne connaisse par coeur. De rues, d’arbres, de bâtiments, de monuments, d’architecture, de perspectives dont je ne connaisse pas tous les détails. Je n’ai eu de cesse de vouloir la mettre toujours plus en beauté. Pour que ses habitants l’aiment, en soient fiers. Qu’ils soient les héritiers d’une histoire dont ils sont dignes et qu’ils transmettront à leurs successeurs avec le sentiment de l’avoir enrichie encore. A tort, je m’étais dit qu’il fallait séparer totalement ce qui la concerne de tous mes autres engagements professionnels ou politiques. C’est pourquoi j’ai ouvert un autre blog local (je vous remercie de lui rendre visite par solidarité car il peine à décoller)

[lien caduque]. Il demeure qu’à l’expérience, je constate qu’un blog reste le carnet de bord d’une personne. De la personne que je suis en l’occurrence et que rien n’est séparable entre tout ce que je fais dans une journée et tout ce que j’ai fait dans ma vie. En ce compris, ma vie personnelle, même si je souhaite la protéger au maximum. N’ayant fait exception que pour le blog de Pauline [lien caduque]  ma dernière petite fille car je trouve formidable l’idée des blogs de bébés. Mon épouse, sans doute lassée de me voir devant mon ordinateur, vient d’ouvrir le sien. Je m’en vais regarder dans la rubrique « général », si je ne peux pas « reclasser » certains billets dans cette nouvelle rubrique Alençon. Puis comme ce blog compte de nombreux visiteurs familiers, je ne voulais pas manquer d’expliquer ce petit changement. Ce blog aura 1 an après demain, c’est pourquoi je commence à réfléchir sur sa 1ère année de vie et … sur les suivantes !