Difficultés de connexion, problèmes de facturation, écrasement de ligne, service après-vente injoignable ou incompétent, coût exorbitant des appels à la hot line… En quelques années, le secteur des communications électroniques est devenu l’une des principales sources de litiges de consommation. On estime à plusieurs centaines de milliers le nombre de plaintes adressées chaque année aux associations et aux services de l’Etat. J’ai d’ailleurs moi-même été victime il y a quelques temps d’une défaillance caractérisée d’un opérateur…

La direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) fait état de chiffres alarmants contre les fournisseurs d’accès à internet (FAI) puisque le nombre de plaintes, qui s’est élevé à 15.000 en 2005, a pratiquement doublé en un an…

Dans son rapport de l’observatoire des plaintes, l’Association française des utilisateurs des télécommunications (AFUTT) constate, elle aussi, l’explosion des récriminations relatives aux fournisseurs d’accès d’internet. Le nombre de plaintes contre les opérateurs est passé de 500 en 2003 à 5000 en 2005. Le nombre de plaintes a donc décuplé entre 2003 et 2005, alors que le nombre d’internautes, lui, n’a augmenté que de 40%… L’augmentation est exponentielle (25 fois plus rapide que la progression du nombre d’abonnés) et il semble que la relation de confiance entre les abonnés et les opérateurs internet ait bel et bien été rompue.

Avec trois fois plus d’abonnés (45 millions), le secteur de la téléphonie mobile génère trois fois moins de plaintes… preuve sans doute que, après des débuts difficiles, les opérateurs Bouygues, SFR et Orange ont su mettre en place un service après-vente performant.

Quelques fiches pratiques