Elle est issue d’une lecture au hasard d’un journal ancien à jeter : « Au risque d’être simpliste, je crois que l’humanité se partage en deux : d’un côté des êtres qui s’épuisent à affirmer leur ego, leurs certitudes nourries de leur ignorance. De l’autre, des êtres qui doutent, humbles devant tout ce qui leur reste à comprendre, concourant à une esthétique morale générale pour réaliser, dans un respect mutuel, de vraies avancées humaines. Les seconds sont les moins puissants. Sont-ils les moins utiles ? Au moins, eux, ne doutent pas de l’utilité des premiers.