L’abus commis par les grévistes interdisant à des millions de personnes de se rendre à leur travail est une atteinte à la liberté d’autrui et une prise d’otage insupportable. Quelle que soit la durée de cette grève, les entreprises employeurs doivent garantir aux Français que les grévistes ne percevront aucune rémunération au titre de ces jours de blocage et que les retenues de salaires seront bien opérées dès la paie du mois de novembre. Il appartiendra à la représentation nationale de veiller à la stricte application de cette règle, sur laquelle aucun pouvoir d’appréciation ne doit pouvoir être laissé à l’exécutif. Elle y veillera.