Reporters sans frontières appelle le président du Sénat, Christian Poncelet, à revenir sur sa décision d’imposer un huis clos à la rencontre entre des députés et des sénateurs français et le dalaï lama, leader spirituel des Tibétains. Le service de presse de la haute assemblée n’autorise pas la présence de journalistes lors de cette réunion qui se tiendra le 13 août 2008 à Paris. Si je comprends parfaitement les protestations, je pense, en même temps, qu’il était extrêmement difficile au Président Poncelet de faire autrement, dès lors que le choix diplomatique de la France avait été ainsi arrêté. Sauf à donner une impression de cacophonie qui n’aurait pas été à l’honneur de notre Pays. L’idée d’inviter le dalaï-lama à un autre moment que les jeux olympiques ne semble-t-elle pas plus raisonnable ? Vos commentaires seront naturellement les bienvenus.