Alain Lambert en direct ce soir sur BFM TV à 19 h

Tout le problème du Sénat est résumé dans cette itw : tout ce qu’on en retient, ce sont les dorures, les "petits fours", les sénateurs qui dorment… Le prochain Président du Sénat devra absolument faire preuve d’une sacrée pédagogie pour changer cette image, qui est injuste au vu du travail effectué. Toujours est-il que, de cette image justement, le, Sénat en est l’un des premiers responsables. Donc tout dépend de lui!

Quant au fait que ce soit une "anomalie démocratique" selon les plus populistes, on peut facilement répondre qu’au moins, le vote des grands électeurs est moins volatile et davantage effectué en connaissance de cause que celui d’un électeur "lambda", plus facilement attiré par les douces sirènes du populisme.

Je n’ai pas encore eu la chance de prendre connaissance de l’interview de Monsieur le Sénateur Lambert sur BFM.

Comme beaucoup de citoyens, je finis très tard mon travail.

Thomas, je vous fais confiance, vous mettrez rapidement à disposition des fidèles internautes du blog d’Alain Lambert la retransmission de son intervention n’est-ce-pas ?

Il n’en reste pas moins que j’ai visualisé toutes les interventions médiatiques de Monsieur le Ministre et elles sont toutes remarquables.

Monsieur Lambert, qui s’est fixé depuis toujours une règle de conduite, à savoir, faire abstraction de la langue de bois, prend néanmoins et systématiquement la défense de cette haute institution et des sénateurs qui la composent.

Et j’apprécie cette marque de soutien et de fidélité à son institution et à ses collègues quelques soient leurs affiliations "Parti-sanes".

Je me pose d’ailleurs la question de savoir pourquoi les médias, quand il s’agit de traiter du sujet du Sénat, que ce soit pour son principe de fonctionnement que pour défendre les détracteurs écrivains critiques à l’encontre du Sénat et des sénateurs comme Stefanovitch, pensent-ils systématiquement en premier lieu (comme un réflexe inconscient) à inviter Monsieur le Sénateur Lambert.

N’est-ce-pas une preuve intrinsèque que Monsieur Alain Lambert est un représentant incontournable de cette haute assemblée ?

Alors, arrêtons de tergiverser et de nous voiler la face ! Commençons par nous posez des questions, citoyens que nous sommes. Qu’est-ce-que des vieux bougres d’anciens premiers ministres ou ancien président du Sénat qui atteignent souvent un âge canonique, vont encore nous "emmerder" à venir se représenter alors que nous savons tous qu’ils considèrent le Sénat comme la chambre de retraite des anciens ténors épuisés de notre république.

Laissons donc le champ libre aux jeunes, aux sénateurs compétents et indépendants, à ceux qui vont réellement apportés, modernité et nouvelle jeunesse, force et indépendance, à cette grande institution de notre république.

Je veux que le Sénat et ses représentants prennent en considération, une bonne fois pour toute, que le peuple français considère le Sénat comme une institution sclérosée et composée de vieillards et que cette image doit impérativement changée.

Par conséquent, je me pose la question : Quelle est donc le sénateur français, élu sénateur à l’âge de 47 ans, devenu entre temps président de la commission des finances du Sénat, puis Ministre délégué au budget et de la réforme budgétaire, ami proche de personnalités telles que Jean Arthuis, président de la commission des finances du Sénat ou Philippe Marini, ancien rapporteur de la commission des finances du Sénat ou même le fameux Sarko, que Monsieur Lambert avait pris sous sans aile, si je ne m’abuse, dans les années 90, quand Sarko tout jeunot, était au budget sous le gouvernement Balladur ?

Je ne suis pas un Fan émotionnel. Je me considère comme un pragmatique réaliste. Et j’estime qu’à l’heure actuelle, le meilleur candidat n’est autre que Monsieur Alain Lambert, Sénateur de l’Orne !

Monsieur Lambert est un des pères fondateurs de la LOLF (Loi Organique relative aux Lois de Finances). Il a créé la LOLF avec son collègue Didier Migaud, personnalité de gauche du PS. Par conséquent, je constate que ce n’est pas Nicolas Sarkozy qui le premier a constaté la richesse des partisans d’un autre mouvement politique mais c’est bel et bien Alain Lambert qui a démocratisé l’idée que l’on pouvait s’inspirer et travailler en excellente harmonie avec des individus compétents, malgré le fait qu’ils soient issus d’un autre bord.

Monsieur Lambert est un homme riche d’une certaine forme de sagesse contemporaine dans le sens où il considère que la valeur d’un homme ne se mesure pas par ses affiliations politiques ou sociétales mais à travers ses qualités personnelles et ses compétences professionnelles.

Par ailleurs, Monsieur Alain Lambert maîtrise personnellement les nouveaux moyens de communications et d’informations et le Sénat aurait tout intérêt à voter pour un virtuose des finances publiques en plus d’un maitre des TIC !

Le débat est ouvert mais vous comprendrez aisément que mon choix est fait… Mais je ne suis pas sénateur.

Je demande solennellement aux sénateurs, qu’ils prennent en considération l’avenir et l’image du Sénat qui ne se construit pas à travers des primaires d’un autre temps mais véritablement, parce qu’ils choisiront pour président, le sénateur le plus compétent, le plus indépendant, le plus moderne et sans doute aussi le plus diplomate et garant des intérêts des citoyens.

Pardonnez-moi de vous l’avouer mais j’ai rêvé, comme disait Martin Luther King, j’ai rêvé, une nuit, que le Président du Sénat soit enfin un grand homme. J’ai rêvé et l’image du Président du Sénat que j’ai vu dans mes rêves n’était certainement celle de JP Raffarin, elle n’était pas celle de Christian Poncelet, elle n’était pas non plus celle de Gérard Larcher et encore moins celle de Philippe Marini.

Non, j’ai rêvé autrement, j’ai rêvé d’un homme qui ressemblait à s’y méprendre à l’image du fameux sénateur, qui, sur quelques plateaux télévisés, apportait fraicheur et connaissance parce qu’il s’exprime surtout pour la compréhension du peuple, sans langue de bois, avec de telles convictions et une si fidèle franchise que j’en suis resté ébahi.

Thomas, je vous en prie, mettez rapidement à disposition l’interview de Monsieur le Sénateur Lambert sur BFM parce que je pense que c’est de son image que j’ai rêvé.

NDLR : Pardon de mon indiscrétion, n’avez-vous pas rencontré M. Lambert dans votre vie professionnelle ? Avez-vous eu à travaillé avec lui lors, par exemple, de son passage dans l’Excutif ? Le dire sans surtout vous dévoiler aurait sûrement de la valeur pour nos lecteurs. Thomas.

@ Thomas,

Oui, entre 2002 et 2004, quand Monsieur Lambert était Ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire.

J’en garde un excellent souvenir, comme d’ailleurs une majorité des agents de Bercy. Il est rare qu’un Ministre de Bercy laisse un si bon souvenir de son passage et c’est bien pour ça que Monsieur le Ministre Lambert peut compter sur de nombreux fidèles de Bercy aujourd’hui encore.

Juste une petite question : est-ce que les autres "candidats au plateau", notamment ceux officiellement candidats, mouillent autant leur chemise pour défendre l’institution ?

J’ose espérer que les sénateurs préféreront, le 1er octobre prochain, au moment de choisir démocratiquement à qui confier la présidence de la Haute Assemblée, manifester leur confiance à quelqu’un qui ne court pas aux abris quand ça commence à tonner…

La gauche devrait pratiquer la rupture…… contre Sarkozy.
Et là je ne vois qu’un seul moyen : voter pour Alain Lambert, un des rares UMPistes critiques. Ce serait un beau pied de nez aux lèche-bottes Raffarin et Larcher. Et comme aucun homme de gauche ne peut prétendre à cette présidence, autant faire rigoler un peu les Français qui vivent de plus en plus dans la morosité d’une république blingbling.