C’est un peu le sujet traité dans le Parisien de ce matin. J’indique pour la bonne compréhension du papier qu’Olivier Baccusat cherchait un Parlementaire UMP qui ne soit atteint, à l’égard du Gouvernement, ni d’une fascination amoureuse, ni d’une crainte révérencielle. Libre et revendiquant de l’être et de le rester, je me suis prêté volontiers à ses interrogations. Me supposer allié du parti socialiste en étonnerait plus d’un et surprendrait d’ailleurs beaucoup cette formation. Vouloir absolument et presque obsessionnellement dépecer les dispositifs de la loi TEPA ne résultait absolument pas de mes souhaits. En vérité, s’agissant de la loi TEPA, elle est votée. Sans doute, vaut-il mieux affûter des outils fiables pour en mesurer les effets que passer notre temps à vouloir la mettre en cause. En revanche, je persiste à penser que les heures supplémentaires étaient une excellente idée. Et à dire également que celle-ci a été sabordée purement et simplement par les administrations qui n’en voulaient pas. Dans l’édition du jour du Parisien, cette interview est consacrée à la crise et aux finances publiques. Sur l’insistance d’Olivier, je propose, par exemple, l’idée que le Gouvernement pourrait, s’il le voulait, revenir temporairement sur certains avantages en suspendant, pendant deux ou trois ans, une partie des allégements des droits de succession hors conjoint survivant. Ou le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt immobilier ? A voir ? Qu’en pensez-vous ? Je ne suis guère enthousiaste moi-même. Le sauvetage de nos comptes publics relève davantage de la maîtrise des dépenses que de l’échenillage des recettes.

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