drapeau_europeen.jpg Si les estimations se confirment, les listes présentées par l’UMP, le Nouveau-Centre, le Parti Radical, la Gauche Moderne et l’ensemble de la majorité présidentielle obtiennent un résultat satisfaisant et encourageant. D’autant que ces élections intermédiaires sont souvent redoutables pour les gouvernements en fonction. Comme toujours, il convient de rester très respectueux devant le suffrage des électeurs et ne pas sur-interpréter leur message. Il reste que, face à la crise, la majorité présidentielle rassemblée autour du Président de la République et du Premier Ministre apparait comme la plus apte à faire face aux grands problèmes à résoudre.
Le Parti socialiste est sanctionné. Etre un parti de gouvernement et d’alternance possible commande un minimum d’organisation, de responsabilité et de concorde entre les principaux responsables. Le parcours sinueux et personnel de Ségolène Royal discrédite sa formation politique. Et Martine Aubry reste campée sur une opposition de principe qui ne peut pas être comprise par un Peuple transi de peur au cœur d’une crise mondiale. Gageons que la leçon aura été comprise.
S’agissant des Verts, il va de soi que la gouaille de son leader Daniel Cohn-Bendit lui vaut un préciput qui s’explique facilement par l’influence des media dans ce type d’élections.
S’agissant du Modem, François Bayrou reçoit le camouflet qui peut être sa chance ou achèvera de l’effacer du paysage politique. S’il a le sursaut de présenter ses excuses aux Français pour ses déclarations intempestives et incongrues à la télévision, alors il montrera qu’il a du caractère, qu’il est également conscient qu’il lui reste à acquérir l’ascèse qui fait les grands hommes d’Etat. S’il persiste dans son délire paranoïaque en accusant la terre entière de ses propres turpitudes : il est mort ! Ce serait triste, car il incarne des valeurs démocrates chrétiennes qui sont consubstantielles à la pensée politique française.
S’agissant de Jean-Luc Mélenchon, je suis fier de lui ! Que voulez-vous, j’aime bien cet homme. Je le crois profondément sincère, même s’il s’abandonne souvent à trop d’excès. Mais c’est un républicain exigeant, et il peut éviter à la France des dérives gauchistes perverses pour la démocratie.
S’agissant du Front National, il revient tranquillement vers ce qu’il représente dans la société française. Et sa descente n’est pas achevée.
S’agissant du NPA de Besancenot, c’est un échec cinglant extrêmement utile pour le Pays. Besancenot est une imposture dans la politique française. Un ingénieur qui se déguise en facteur pour faire la révolution ne mérite pas le succès médiatique qu’on lui offre en permanence.
S’agissant de mon ami Philippe de Villiers, je pense qu’il serait plus entendu à l’intérieur de la majorité qu’à l’extérieur, mais il est particulièrement indépendant de caractère ! On peut dire cela comme cela !
Voilà, à ce stade, mes modestes avis. Mais j’attends les vôtres avec impatience.
Puis n’oublions pas que ce qui va compter le plus maintenant, c’est la manière dont nos députés vont défendre la place de la France en Europe et nous comptons sur eux ! Car c’est bien là l’essentiel.