Jocelyne_Bourgon.bmp Comme on m’accuse souvent de radoter ou de faire une fixation sur la dégradation de nos finances publiques, je profite de votre bonne volonté pour vous rappeler deux billets que j’avais postés sur ce blog bien avant la crise et également avant l’élection présidentielle, afin que l’on ne m’accuse pas, là encore, d’être spécialement critique à l’endroit de la gestion actuelle. L’un des billets est intitulé, comme celui-ci : « les sociétés humaines ne donnent pas une voix égale à tous les citoyens » (6 septembre 2005) et l’autre : « Préserver le droit de choisir des générations futures » (6 décembre 2006). Si je reviens sur ce thème c’est pour dire que la crise ne doit pas nous apitoyer simplement sur nous-mêmes, mais d’abord sur le sort de la génération suivante. C’est aussi pour dire que lorsque l’on parle de sécuriser les retraites, il ne s’agit pas de ceux qui entrent sur le marché du travail (et qui n’y parviennent d’ailleurs pas) mais de ceux qui en sortent ! Alors ravalons nos égoïsmes et tout le monde sur le pont et au boulot !