J’ai participé avec enthousiasme, en 2007, à la campagne du Président sortant. Avec le recul, j’ai même probablement fait preuve d’un certain aveuglement. J’ai cru en lui et en sa volonté de réformer la France, presque naïvement, sans arrières pensées ni attente du moindre retour. La seule forme d’espérance qui m’habitait secrètement était le redressement du Pays. Avec lui, tout allait devenir possible.

A compter du 15 février 2007, pourtant, j’ai bien senti qu’il ne partageait pas ma conviction du nécessaire assainissement de nos finances publiques. Ses courtisans, élus et technos dépensiers, lui promettaient une croissance providentielle engendrée par le choc de confiance et d’espérance que ne pouvait manquer de provoquer l’accession au trône de notre nouveau monarque. Viendrait-elle à manquer, il irait la chercher « avec les dents » !