Dans une interview, Alain Lambert aborde un sujet qu’il connaît parfaitement et qui lui tient profondément à coeur : les finances publiques et leur soutenabilité à moyen et long terme. Il dénonce notre addiction mortelle à la dépense publique que reflètent hélas les programmes des deux favoris à l’élection présidentielle et rappelle que la totalité des impôts sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette. Or la prospérité de notre pays passe par son redressement et chaque génération est responsable de l’héritage laissé à la suivante… Pour l’instant, celui que nous laissons à nos enfants et petits enfants est plutôt empoisonné.

Sauf si…. nous mettons en place, comme le propose François Bayrou, une solution toute simple qui permet d’éviter des coupes aveugles et la mise à mort de notre protection sociale ou de nos pensions de retraite : la stabilisation des dépenses en valeur. Concrètement, il s’agit, pour nos administrations, de ne pas dépenser, sur deux ans, un euro de plus qu’en 2012. L’inflation fera son travail de grignotage.
En repectant cette règle, nous aurons tôt fait de retrouver l’équilibre.

Quid des finances locales ? Pour que les budgets des Départements retrouvent un peu d’oxygène, il suffit, aux yeux de notre hôte, de respecter une règle élémentaire : le prescripteur est le payeur. Si l’Etat exige des Départements qu’ils lancent des travaux d’ampleur et d’intérêt général, il doit les financer dans leur intégralité. Voilà, ce n’est pas plus compliqué que cela !

Mais pourquoi donc n’est-ce pas facile ? On commence dimanche en votant François Bayrou !

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