La bienveillance est une disposition d’esprit  qui vise le bien et le bonheur des autres et qui permet d’atteindre son propre bonheur. Le vocable semble  inspiré du latin bene volens qui, par la suite, a aussi donné « bénévolence ». Le bouddhisme en a promu les vertus plus que d’autres religions moins pacifiques. La bienveillance s’interdit la condescendance et requiert la gratuité, le désintéressement pour ses actes bienveillants.

Les gouvernants et politiques en général feraient bien de s’en inspirer. Confucius les en informaient pourtant il plaçait la bienveillance comme qualité fondamentale d’un chef « Que le prince cultive les vertus et le peuple viendra à lui en masse, avec le peuple viendront les terres, avec les terres la richesse. Cette richesse sera le bénéfice de la rectitude du prince. Vertu est racine, richesse est moisson ». Et encore «Jamais on ne vit de prince bienveillant, monarque d’un peuple qui n’aime pas la vertu ». Mencius disait : « On peut citer des exemples d’hommes capables d’atteindre un pouvoir suprême dans certaines contrées malgré un total manque de bienveillance mais jamais je n’ai entendu parler d’empires entiers tombant dans les mains de l’un de ceux qui manqueraient de cette vertu. En outre, il est impossible à quiconque de devenir monarque d’un peuple qui ne lui aurait pas fait, au préalable, allégeance de son cœur. » – « La bienveillance, disaient-ils, fait l’homme! ».

À défaut de faire la morale aux politiques, appliquons-là nous-même dès aujourd’hui et faisant de ce jour, sur les réseaux sociaux, la journée de la bienveillance !

Je vous laisse le soin de diffuser.