Cette information d’origine parlementaire, si elle est confirmée demain par le Gouvernement n’est pas à négliger. Ni sans mérite. Elle élimine d’emblée tout soupçon d’électoralisme puisqu’il s’agit de l’un des montants le plus important de la législature, même si, hélas, cette législature n’a pas permis d’effacer les recrutements massifs et injustifiés de la précédente, sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2002, période durant laquelle le haut de cycle de croissance mondiale permettait toutes les fantaisies. C’était malheureusement oublier qu’un fonctionnaire est recruté pour 40 ans de carrière et en moyenne 20 ans de retraites, soit 60 années d’engagement du contribuable.
Cela étant, comme je le disais hier, dans un billet précédent, c’est en masse salariale que je préfère raisonner. Aucun Français ne se pose la question de nombre de fonctionnaires en France. Ce que chacun souhaite, c’est connaître l’étendue des services qui lui sont garantis en matière d’éducation, de sécurité, de santé, de culture etc. Et le coût précis de ces services. La variation des ces coûts d’une année sur l’autre. Car il les paie comme usager et comme contribuable et on ne lui avoue pas assez qu’il en renvoie, sans le savoir, pour partie, le paiement à ses enfants par la dette.

Demain, dès l’aube le débat s’enflammera. Comme toujours, certains trouveront que 15.000 c’est trop ! d’autres pas assez ! Classique. Nous évaluerons objectivement les arguments échangés entre les uns et les autres. Même s’il sera bien difficile de nous faire une idée précise à ce stade des orientations budgétaires.
Dans un autre billet très court, intitulé « si j’étais journaliste », je résumerai indirectement mes recommandations pour la construction budgétaire 2007.