Netpolitique, la Tribune et d’autres font état d’une déclaration du directeur général de Google, Eric Schmidt, dans une ITW au FT de ce jour. Dans 5 ans apparaîtront, semble-t-il des logiciels capables de « demander des comptes » aux dirigeants. « Les gens pourront utiliser ces programmes pour vérifier l’exactitude des déclarations en les confrontant à des données historiques », a expliqué le patron du premier moteur de recherche mondial. Faut-il s’en inquiéter ? Bien évidemment non. La politique a besoin de transparence et ce sera un progrès pour la démocratie. Cela imposera-t-il de ne jamais changer d’avis ? J’espère que non. Un dirigeant politique, comme tout dirigeant, doit s’adapter à son environnement qui change en permanence et actualiser son logiciel de décision. En revanche, le corpus de valeurs devra montrer toute sa solidité et ce ne sera pas le moindre des progrès. Sur mon site personnel, hélas plus à jour, je m’applique depuis 1997 à mettre en ligne tous les travaux parlementaires que j’ai menés. Je n’ai jamais été mis en cause pour contradiction manifeste. Je me réjouis par avance de savoir que Google va désormais faire gratuitement ce travail, qui, pour l’instant, est lourd et couteux.