Les critiques, explicites ou implicites, contre l’indépendance de la BCE et de l’Eurosystème faisant florès en ce moment « dans la campagne française aux élections présidentielles, sont irresponsables » a déclaré hier le président de la Bundesbank Axel Weber, lors d’un discours à Hambourg.

Ces critiques « ne doivent pas simplement être classées dans la catégorie du vacarme habituel des campagnes électorales », a-t-il insisté. « Rendre la politique monétaire de la BCE, orientée sur la stabilité, responsable de développements défavorables dans l’économie nationale qui sont la conséquence, sur le fond, des insuffisances de la propre politique économique nationale n’est à mon avis pas acceptable », s’insurge le banquier central.
Voilà qui méritait d’être dit.