Une controverse s’est soudain envolée sur ce thème suite aux premières déclarations de Nicolas Sarkozy. Comme toujours en France, les procès en diabolisation sont immédiatement instruits. Un peu de calme et de pondération aurait permis d’observer comment font d’autres pays amis en la matière. Longtemps Président de l’Association France-Canada, et toujours profondément attaché à nos cousins de l’autre côté de l’atlantique, je ne peux m’empêcher de signaler discrètement dans le tintamarre médiatique qu’il existe au Canada un Ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration. Son but est de promouvoir les idéaux que partagent tous les canadiens et de favoriser un Canada plus fort ! Pourquoi ne pas oser affirmer une même ambition pour la France ? Ce ministère autorise l’accueil des immigrants, des étudiants étrangers, des visiteurs et des travailleurs temporaires qui viennent contribuer à la croissance du pays. Il installe, protège et offre un asile aux réfugiés. Il aide les nouveaux arrivants à s’adapter à la société canadienne et à acquérir la citoyenneté. Il gère l’accès au Canada de manière à protéger la sécurité et la santé des canadiennes et canadiens, de même que l’intégrité des lois canadiennes. En transposant le mot « français » et « françaises » aux mots « canadiens » et « canadiennes », la controverse s’apaise déjà beaucoup. Comme je ne suis pas spécialiste du sujet, j’attends avec intérêt vos commentaires. Même si évidemment le Canada n’est pas la France. Cela je le sais ! Mais si on arrêtait nos gauloiseries consistant à nous disputer d’abord avant de nous expliquer ?