Je profite de mon séjour à Madrid pour prendre quelques contacts dans le domaine de l’économie et des finances, tout en suivant les travaux du notariat. Je constate que nos voisins ibériques ont cru que l’assainissement de leurs finances publiques serait le meilleur gage de la croissance. Elle est au rendez-vous. Nous, nous pensons exactement le contraire : que c’est la croissance décrétée d’en haut, de manière discrétionnaire et parfois coûteuse, qui permettra l’assainissement de nos comptes si dégradés. Etonnamment, nous sommes les seuls à le croire dans le monde, mais, en bon Français, personne nous n’envisageons naturellement pas que ce soit nous qui nous trompions !