Le harcèlement électronique parlementaire nuit gravement à la cause de ceux qui pensent bien défendre ainsi leurs légitimes préoccupations.

Lorsqu’une profession, un groupe de pression, des organisations professionnelles ou syndicales utilisent massivement cette arme, ils ne mesurent pas l’effet d’agacement qu’ils créent. Prendre en compte le message devient alors synonyme de dépendance et provoque, dès lors, le réflexe inverse.

J’ai le souvenir, étant à Bercy, d’un organisme ayant conseillé à tous ses salariés d’envahir ma boite de réception. Il subit à l’époque, je l’avoue maintenant, un sort beaucoup moins enviable que celui auquel j’avais initialement pensé. Il se reconnaîtra. Donc, un bon conseil à tous ceux qui inondent nos boites à lettres : attention un mail peut faire déborder le vase !