Cette séance a été plutôt animée. Rappelons le rôle de la CCEN : réconcilier l’administration centrale et les élus locaux (sur le terrain). Tout impact financier, pour les collectivités locales, est passé au peigne fin !
Quelques exemples :
– Lorsque l’administration présente un décret relatif à la formation professionnelle, la CCEN, avant d’émettre un avis, demande des précisions relatives au financement et au contenu.
– Un avis défavorable suivi d’un retrait : cette histoire est assez drôle car il s’agissait de relever le capitonnage des salles d’arts martiaux au motif que la population est de plus grande taille que d’antan. La CCEN a d’abord refusé la rétroactivité de cette mesure puis a réussi à faire admettre à l’administration que l’enjeu (augmentation de 0,50m de hauteur)ne valait pas une telle dépense !

– Pour finir, je ne résiste pas à une jolie histoire qui nous a été contée par Michel Charasse : La cathédrale de Clermont-Ferrand dont les portes s’ouvrent de l’intérieur a été contrôlée par l’Administration qui a souhaité qu’elles s’ouvrent de l’extérieur pour des raisons de sécurité contre l’avis des Architectes des Bâtiments de France : lorsque les bureaux de l’Etat ne s’entendent pas, la CCEN remet de l’ordre « au moindre coût »!
Il semblerait que nos merveilleuses administrations agissent dans des domaines très ciblés (par ministère, par bureau) alors que la CCEN a une vision pratique et globale sur le long terme et replace les projets au regard des normes existantes.

Crédits photos : Ministère de l’intérieur -DICOM – Photos : Elisabeth DELELIS