billets.jpg Ce sont les mots mêmes utilisés par Jean-François Copé, lors du Forum de son Club Génération France dont Le Figaro publie aujourd’hui le récit.

Si je suis généralement souvent d’accord avec Jean-François, notamment en matière de finances publiques, et en particulier pour confirmer que « cela ne peut plus continuer comme cela », je reste cependant sceptique sur la voie de programmation des finances publiques qu’il propose.

En France, il pèse une malédiction : les lois de programmations ne sont jamais appliquées. Introduire des règles dans la Constitution qui rendent les lois de finances inconstitutionnelles revient à se faire interdire de casino pour un citoyen.

Aucun pays au monde (même l’Allemagne, quoi qu’on dise) ne s’est jamais ainsi livré à un aveu collectif d’une telle impuissance du corps politique. Pour ma part, je préfère la consolidation des comptes publics, en ce compris, les actes d’autorisation, de contrôle et de transparence de toutes les administrations publiques.

Que les budgets soient triennaux ou quinquennaux peu importe; l’essentiel est qu’ils constituent des engagements fermes et non des intentions. Il pourrait être introduit que les gouvernements qui ne sont pas en mesure de respecter le programme de stabilité doivent démissionner. Cela aurait du sens !

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